Huiles essentielles : précautions d'emploi et dangers potentiels

Huiles essentielles : précautions d'emploi et dangers potentiels

Comment éviter les dangers d’un mauvais usage des huiles essentielles ?

Il existe différentes voies d’utilisation des huiles essentielles : orale, inhalée ou cutanée, ou encore par dispersion atmosphérique.

Les huiles essentielles sont idéales pour traiter toute la famille au quotidien, à condition de les employer correctement et à bon escient. En effet, elles sont très puissantes et peuvent être responsables d’effets secondaires, surtout si elles sont mal employées. Les conséquences sont souvent bénignes mais peuvent parfois être très graves : irritations, allergies, convulsions… 

Alors comment éviter les accidents et profiter pleinement des vertus des huiles essentielles ?

Vérifiez bien par quelle voie d’administration peut être utilisée l’huile essentielle

Les huiles essentielles peuvent être utilisées de différentes manières.

Pour connaitre les différentes voies d’administration, nous vous mettons à disposition un conseil dédié pour en apprendre davantage et devenir un expert de l’aromathérapie.

Les précautions d’emploi dépendent de l’huile essentielle utilisée mais aussi de la voie d’administration choisie : diffusion, respiratoire, orale, cutanée.

Voie orale :

Il ne faut jamais mettre les huiles essentielles directement dans la bouche.  

Elles peuvent irriter ou brûler les muqueuses. Ainsi, il faut systématiquement utiliser un support pour absorber les huiles essentielles : morceau de sucre, cuillerée de miel ou d’huile végétale alimentaire, ou mieux : comprimé neutre.

Respectez toujours les modes et précautions d’emploi inscrits sur la notice du produit.  

Soyez particulièrement vigilant avec certaines huiles essentielles très puissantes (Origan compact, Sarriette des montagnes, Cannelle de Ceylan, Giroflier, Thym à thymol…) pour éviter un potentiel danger.

Si vous avez malencontreusement avalé ½ flacon d’huile essentielle par exemple. N’attendez pas qu’il y ait des symptômes pour demander du secours.

Contactez immédiatement le centre antipoison de votre région et/ou le Samu (15 depuis un fixe, 112 depuis un mobile, ce numéro est valable pour la quasi-totalité de l’Europe). 
Vous pouvez vous rincer la bouche mais surtout ne buvez pas (ni eau, ni lait, ni huile !), ne vous faites pas vomir, respectez les instructions du centre antipoison.  

Voie cutanée :

La plupart des huiles essentielles nécessitent aussi de bonnes règles d’usage pour sécuriser leur utilisation en application sur la peau. En effet, certaines peuvent irriter ou même pire, brûler la peau ou les muqueuses (Sarriette des montagnes, Origan compact, Cannelle de Ceylan…). D’autres peuvent provoquer une photosensibilisation cutanée surtout les huiles essentielles d’expression de zestes d’agrumes (citron, mandarine…).  
Pour finir, chez les personnes allergiques, les huiles essentielles peuvent potentiellement entrainer une allergie. 

Si vous avez le moindre doute, référez-vous à la notice ou à un ouvrage d’expert en aromathérapie. Si le doute persiste, demandez conseil à votre pharmacien.   

Par voie cutanée, les huiles essentielles peuvent être employées de différentes manières :

  • Application locale : il s’agit d’appliquer l’huile essentielle sur un point très précis. Dans ce cas seulement, certaines huiles essentielles pourront être conseillées pures. Exemple : ponctuellement, l’huile essentielle de Tea tree peut être appliquée pure sur un seul bouton. En revanche, si l’application est quotidienne, plus étendue ou que vous avez la peau sensible/réactive, vous devez impérativement diluer l’huile essentielle dans une huile végétale.

  • Massage : il se pratique généralement sur des zones du corps ou du visage plus étendues. La forte dilution des huiles essentielles dans une huile végétale adaptée (amande douce, jojoba…) est obligatoire pour éviter les irritations ou brûlures de la peau.

  • Bain – Douche : Les huiles essentielles n’étant pas solubles dans l’eau, il faut les mélanger à un corps gras soluble (ex : lait d’amande) ou à une base neutre spécifique pour le bain et la douche. Attention, plus l’huile essentielle est irritante plus la quantité de base neutre augmente. Certaines huiles essentielles dermocaustiques sont absolument déconseillées en bain ou en douche (Sarriette, Origan, Cannelle…).

Soyez particulièrement vigilant, si vous avez la peau sensible ou tendance aux allergies ! 

Pratiquez toujours un test cutané avant l’utilisation d’une huile essentielle :

  1. Appliquez une petite touche d’huile essentielle à l’aide d’un bâtonnet ouaté dans le creux du coude. 
  2. Renouvelez ce test 12 heures plus tard, attendez 12 heures supplémentaires. 

Si vous ne voyez aucune réaction, vous pouvez utiliser cette huile essentielle.  

Si après l’application d’huile essentielle, votre peau brûle, rougit, pique ou démange subitement, pensez toujours à rincer la zone douloureuse avec une huile végétale (amande douce, tournesol, olive, n’importe laquelle fera l’affaire). Ce geste S.O.S permet de diluer l’huile essentielle et d’apaiser immédiatement la douleur. A défaut d’huile végétale, rincez abondamment à l’eau claire.

Lavez-vous toujours les mains après l’utilisation d’huile essentielle pour ne pas risquer de vous en mettre dans les yeux.

En cas de contact avec les yeux, rincez immédiatement l’œil avec de l’eau durant minimum 10 minutes pour éviter des troubles de la vision ou des atteintes de la cornée. 

Si les symptômes persistent, consultez d’urgence un médecin spécialiste (dermatologue, ophtalmologue) ou votre médecin traitant. 

En cas d’urgence, contactez immédiatement le centre antipoison de votre région et/ou le Samu (15 depuis un fixe, 112 depuis un mobile, ce numéro est valable pour la quasi-totalité de l’Europe).

Voie respiratoire :

Soyez vigilant, toutes les huiles essentielles ne s’utilisent pas en inhalation ou en diffusion. Certaines peuvent sévèrement irritées les voies respiratoires et les yeux selon le mode d’utilisation (Sarriette des montagnes, Origan compact, Giroflier, Cannelle de Ceylan…).

Prudence ! Même par voie respiratoire, les précautions d’emploi (enfant < 7 ans, femme enceinte ou allaitant, personnes asthmatiques, épileptiques…) des huiles essentielles sont à respecter.
Encore une fois, demandez conseil avant toute utilisation.

Les huiles essentielles sont des extraits végétaux particulièrement volatils qui se dispersent vite et bien dans l’air et les voies respiratoires.
Plusieurs techniques sont possibles pour profiter de leurs propriétés reconnues.

  • Inhalation sèche : cela consiste à respirer profondément l’huile essentielle directement après l’avoir appliquée sur un mouchoir (papier, tissu) ou une touche à sentir. La plupart des huiles essentielles s’utilisent de cette façon.
  • Inhalation humide : au préalable l’huile essentielle sera versée dans un grand volume d’eau frémissante puis les vapeurs respirées avec le nez et/ou la bouche.
    Ne versez jamais d’huile essentielle dans l’eau bouillante afin d’éviter tout risque de projection et de brûlure. Cette utilisation nécessite une bonne connaissance des huiles essentielles qui peuvent provoquer une irritation des voies respiratoires et yeux ou celles qui contiennent un fort taux de cétone (Menthe poivrée, Romarin à camphre…).  
  • Diffusion : elle se pratique toujours à l’aide d’un diffuseur d’huile essentielle adapté. Utilisez donc un diffuseur spécifique à nébulisation à froid, à chaleur douce, ou ultrasonique à brumisation / humidification.
    Ne chauffez jamais les huiles essentielles sur une coupelle chauffée par une bougie, la flamme dénature les principes actifs ce qui dégage des composés nocifs.
    Prudence avec votre animal de compagnie, le diffuseur ne doit pas lui être accessible au risque qu’il ingère de l’huile essentielle. Si vous utilisez une technique de diffusion puissante (nébulisation, vaporisation…), votre animal pourrait être incommodé donc veillez à diffuser en dehors de sa présence.
    Attendez 30 minutes avant de laisser l’animal entrer dans la pièce puis aérez. La même précaution est à respecter avec les enfants de moins de 7 ans.
    Ne jamais diffuser d’huile essentielle pure en continu notamment en présence de sujets sensibles comme les enfants de moins de 7 ans, personnes âgées ou asthmatiques…

Certaines huiles essentielles irritantes dites dermocaustiques (carvacrol, thymol, eugénol…), riches en cétones (camphre, menthone…) ou en menthol (menthe poivrée) présentent des règles d’usage bien spécifiques.

Pour vérifier que l’huile essentielle que vous souhaitez utiliser est parfaitement compatible avec la diffusion, reportez-vous à notre conseil.

Si après avoir inhalé ou diffusé une huile essentielle, vous constatez que vous ou votre entourage est incommodé (toux, difficultés à respirer, brûlures cutanées ou oculaires…), interrompez tout de suite l’inhalation ou la diffusion d’huile essentielle, sortez immédiatement de la pièce et allez respirer de l’air frais. Aérez et ventilez la pièce.

Si les symptômes perdurent consultez un médecin. 
En cas d’aggravation contactez le Samu (15 depuis un fixe, 112 depuis un mobile, ce numéro est valable pour la quasi-totalité de l’Europe).

Respectez toujours les précautions d’emploi des huiles essentielles 

À qui les huiles essentielles sont-elles déconseillées ?  

Aux enfants de moins de 7 ans

Chez les enfants, beaucoup sont généralement déconseillées avant 7 ans. Mais attention certaines peuvent être réservées aux adolescents voire aux adultes. Pour les enfants de moins de 7 ans, il existe des solutions prêtes à l'emploi qui permettent de profiter pleinement des de leurs bienfaits en toute sécurité. 

Aux femmes enceintes ou allaitant

Bon nombre d’huiles essentielles sont interdites pendant la grossesse (surtout le premier trimestre) et pendant l’allaitement car les huiles essentielles passent dans le lait maternel.

Maladies de longue durée

En cas de problèmes rénaux ou hépatiques, de troubles convulsifs, de pathologies cardiovasculaires ou chez les personnes sujettes à l’épilepsie, les asthmatiques et, en général, en cas de traitement médical, de maladie de longue durée ou d'antécédents médicaux, demandez toujours l’avis d’un professionnel de santé, médecin traitant ou pharmacien.

Si vous prenez un traitement médical quotidiennement 

Notamment en cas de pathologies rénales, hépatiques, cardiovasculaires ou chez les personnes atteintes d’épilepsie, d'asthme, de cancer et toutes autres pathologies sévères. N'utilisez jamais les huiles essentielles sans l'avis de votre pharmacien.

Si vous êtes particulièrement allergique  

Nous vous recommandons de consulter votre allergologue avant toute utilisation d’huiles essentielles. Ne pas utiliser sur les personnes allergiques sans effectuer un test cutané au préalable : appliquez 1 goutte d’huile essentielle au creux du coude, attendez 12 heures puis recommencez pour vérifier l’absence de réaction allergique.

Si vous vous savez allergique à l’un des composants de l’huile essentielle, ne l’utilisez surtout pas sans l’avis de votre allergologue.
En cas d’allergie à l’aspirine® ou à d’autres dérivés salicylés, n’utilisez jamais les huiles essentielles comme Gaulthérie ou d’Ylang Ylang…

Quelles sont les règles à suivre impérativement lors de l’utilisation d’huiles essentielles ?

  1. Respectez scrupuleusement les dosages, les précautions d’emploi, la durée du traitement et la voie d’administration.
    Les huiles essentielles sont des extraits très actifs, dont l’utilisation doit être rigoureuse. Pour cela, conservez toujours votre huile essentielle dans son emballage d’origine, avec sa notice, à laquelle vous pourrez vous référer à tout moment. 
  2. Ne remplacez pas sans connaître une huile essentielle par une autre, même si leur nom est proche ! 
    Les risques de toxicité des huiles essentielles varient d’une huile essentielle à une autre.
  3. Lavez-vous toujours soigneusement les mains après avoir utilisé une huile essentielle.
  4. Évitez tout contact avec les yeux, les oreilles ou les conduits auditifs, le nez, les muqueuses, et la peau fortement lésée. Ne jamais injecter d'huile essentielle par voie intramusculaire ou intraveineuse.
  5. Tenez hors de vue et de portée des enfants.
  6. Conservez à l’abri de la lumière, de l'air et de la chaleur dans son emballage d'origine entre 5°C et 30°C.
  7. En cas de grave mésusage : Contactez immédiatement le centre antipoison de votre région et/ou le Samu (15 depuis un fixe, 112 depuis un mobile, ce numéro est valable pour la quasi-totalité de l’Europe).

Quelles sont les dangers causés par le mésusage de certaines huiles essentielles ?

Certaines des molécules aromatiques contenues dans les huiles essentielles peuvent être toxiques pour l’organisme si les précautions d’emploi, les dosages, les voies d’administration et les durées d’utilisation ne sont pas respectés.

Il est important de prendre conscience que les huiles essentielles ne sont pas dangereuses pour la santé lorsqu’elles sont utilisées correctement, avec les contre-indications et les dosages respectés dans les règles.

Hépatotoxicité (problèmes de foie)

Certaines huiles essentielles peuvent devenir hépatotoxiques et provoquer des problèmes au niveau du foie si les modes et précautions d’emploi ne sont pas respectés. Elles sont interdites aux personnes souffrant de pathologies hépatiques.

Les huiles essentielles à phénols (Giroflier, Origan compact, Sarriette, Thym à thymol, Cannelle feuille…) ou à aldéhydes cinnamiques (Cannelle écorce) lorsqu’elles sont prises par voie orale, peuvent fatiguer le foie. De ce fait, on leur associe un extrait de plante hépatoprotectreur (Chardon-marie) ou une huile essentielle (Romarin à verbénone) ou une essence (Citron jaune) hépatoprotectrice. Les huiles essentielles fortement antibactériennes qui contiennent des phénols (Giroflier, Thym à thymol ou à carvacrol, Origan compact, Cannelle feuille, Sarriette des montagnes…) ou des phénols méthyl éthers (Estragon, Basilic exotique) sont à éviter par voie orale et à utiliser avec prudence avant l’âge de 12 ans.

De même, prudence avec les menthes riches en menthofurane qui sont redoutables pour le foie. 

Respectez le mode et les précautions d’emploi inscrits sur la notice. Ne les prenez jamais plus de 8 jours d’affilée, et associez-les, si possible, avec un extrait végétal (plante ou huile essentielle) hépatoprotecteur décrits ci-dessus. En cas de doute, demandez toujours conseil à un pharmacien.  

Néphrotoxicité (problèmes rénaux)

Les huiles essentielles peuvent devenir néphrotoxiques et endommager le système rénal si elles sont mal utilisées.

Les huiles essentielles à fort taux de monoterpènes (Cyprès, Genévrier, la plupart des pins et sapins…) prises par voie orale, sont susceptibles de présenter une toxicité rénale (en usage prolongé ou en surdosage).

En conséquence, on demandera de principe l'avis d'un professionnel de santé avant leur utilisation en cas d’antécédents de problèmes rénaux et avant l’âge de 7 ans.

Les huiles essentielles à fort taux de monoterpènes :

Ciste ladanifère, Citron, Cyprès, Encens, Epinette noire, Genévrier, Lentisque pistachier, Mandarine verte, Marjolaine à coquilles, Orange douce, Pamplemousse, Pin sylvestre, Sapin de Sibérie, Tea tree...

Neurotoxicité

Les huiles essentielles peuvent provoquer des soucis au niveau du système nerveux et sont interdites aux personnes épileptiques et ayant des antécédents de convulsion ainsi qu’aux personnes âgées, aux enfants de moins de 7 ans ou aux personnes ayant des troubles du cœur (menthol, camphre notamment).

Huiles essentielles à cétones : Hélichryse, Lavandin super, Lavande aspic, Cèdre de l’Atlas, Menthe poivrée, Romarin à camphre, Romarin à cinéole, Romarin à verbénone…

Huiles essentielles à menthol : Menthe poivrée, Menthe des champs…

Huiles essentielles à eucalyptol : Eucalyptus radié et globuleux, Ravintsara, Niaouli, Romarin à Cinéole, à camphre, Myrte, Laurier noble…

Les huiles essentielles contenant ces trois molécules de la très grande famille des terpènes : eucalyptol (1.8 cinéole), menthol et camphre font l’objet de recommandations par l’Agence Nationale de Sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en particulier pour les bébés et jeunes enfants de moins de 7 ans.

Dermocausticité (irritation, brûlure)

Les huiles essentielles contenant des molécules dermocaustiques (carvacrol, cinnamaldéhyde…) peuvent provoquer de sévères irritations voire des brûlures au niveau de la peau et des muqueuses. Elles s'utilisent, diluées dans une huile végétale, à 2 ou 3% de concentration maximum.

Évitez de mettre en contact direct avec la peau ou les muqueuses les huiles essentielles pures qui contiennent des composants dermocaustiques, très irritants ou irritants.

Ces huiles essentielles doivent toujours être fortement diluées dans une huile végétale avant toute utilisation.

Les huiles essentielles dermocaustiques et très irritantes (utilisation à 1 voire 3% maximum) : 

  • Carvacrol : Origan d’Espagne, Origan à inflorescence compacte, Origan vulgaire, Sarriette des jardins, Sarriette des montagnes, Thym à feuilles de sarriette ;
  • Thymol : Thym à thymol, Thym à feuille de sarriette
  • Eugénol : Giroflier, Cannelier de Ceylan ou de Chine (feuille)
  • Estragole (méthyl chavicol) : Basilic exotique ou tropical et Estragon
  • Cinnamaldéhyde : Cannelier de Ceylan ou de Chine (écorce)

Les huiles essentielles irritantes (utilisation 10 à 20 %) :

  • Monoterpènes (alpha-pinène, myrcène, sabinène, limonène…) : Bergamote, Ciste ladanifère, Citron, Cyprès, Encens, Epinette noire, Genévrier, Lentisque pistachier, Orange douce, Mandarine verte, Marjolaine à coquilles, Pamplemousse, Pin sylvestre, Sapin de Sibérie, Tea tree
  • Citrals (néral et géranial) : Lemongrass, Verveine, Litsée citronnée
  • Citronnellal : Citronnelle de Java, Eucalyptus citronné

De la même façon en cas de doute demandez conseil à un pharmacien avant toute utilisation de ces huiles essentielles.

Allergies 

Méfiez-vous des réactions allergiques qui sont toujours possibles. Certains sujets sont particulièrement sensibles ou fragilisés par une maladie, notamment l’asthme. Faites, s’il y a lieu, un test de tolérance cutanée : appliquez 1 ou 2 gouttes d’huile essentielle au creux du coude puis, attendez 12 heures puis recommencez et attendez 12 heures pour vérifier l’absence de réaction. 

Les personnes allergiques aux fruits, légumes ou épices suivants : pomme, noisette, carotte, céleri, cerise, poire, pêche, prune, fraise, framboise, coing, kiwi, melon, arachide, paprika, tomate et pomme de terre sont probablement allergiques à certaines huiles essentielles.

Photosensibilité (soleil)

Certaines huiles essentielles ont des molécules qui réagissent à l’exposition au soleil notamment sous la forme de réactions (taches brunes) et de rougeurs au niveau de la peau. Cela est principalement le cas des essences de zestes d’agrumes Citron, Pamplemousse…).

Certaines huiles essentielles contenant des furocoumarines rendent la peau réactive à la lumière solaire. Ne prenez pas par voie orale et n’appliquez pas sur la peau avant une exposition au soleil des huiles essentielles phototoxiques : Angélique, Bergamote, Céleri, Citron, Mandarine, Orange amère, Pamplemousse, Petit grain bigarade…

Elles pourraient provoquer l’apparition de disgracieuses taches brunes irréversibles.

Dans le cadre d’une utilisation d’une huile essentielle photosensibilisante, attendre 24 heures avant de s’exposer à nouveau au soleil ou aux rayons UV.

Si vous avez le moindre doute demandez conseil à un médecin ou pharmacien.


    Avertissement : Cet article constitue des informations indicatives, il ne se substitue en aucun cas aux conseils d’un médecin, d’un pharmacien ou d’un autre professionnel de santé.
    Pour tout usage thérapeutique, consultez un médecin ou un pharmacien. Référez-vous attentivement aux contre-indications et précautions d'emploi de chaque huile essentielle. En cas de doute, rapprochez-vous d’un professionnel de santé.


    [Sources : Extraits des Livres "Aromatherapia, tout sur les huiles essentielles" et "Huiles essentielles, huiles végétales & hydrolats : Mes indispensables", d'Isabelle Pacchioni, aux Editions Aroma Thera.]